Veillée et messe de la nuit de Noël 2018

     Quelques jours avant Noël une équipe est venue préparer l'église pour préparer la veillée que nous voulions différente des autres années

       Notre veillée de Noël a commencé par un conte :       «  NOËL AU CIEL »

        Deux enfants, la veille de Noël, décidèrent de partir tous seuls fêter Noël au ciel, avec les anges et avec Jésus.

  Le chemin est long, sinueux, étroit et parsemé d’embûches. Ils marchèrent et marchèrent ainsi à travers les paysages, en direction du soleil levant. Soudain ils entendirent au loin le grondement d'un torrent et se trouvèrent bientôt au bord d'un profond ravin longé de vertigineuses falaises.

    Prudemment ils s'approchèrent du bord. Alors ils aperçurent un pont, rectiligne comme une règle et tout aussi étroit, qui réunissait les deux bords.

ils s'y engagèrent, un pied devant l'autre, et encore un pied devant l'autre, et ainsi de suite, et ils gagnèrent le bord opposé.

    Un peu fatigués, ils continuèrent leur route. Au bout d'un certain temps ils entendirent de lointains rugissements. Malgré leur frayeur ils avancèrent. Les rugissements enflèrent, cela ressemblait bien à des rugissements de lions, mais ils ne purent rien voir, car le paysage était sauvage : des fourrés et des buissons épineux s'étendaient à perte de vue. Brusquement ils virent quelque chose de jaune doré bouger à travers les branches. Ils s'arrêtèrent net : c’était bien deux lions, un à droite et l'autre à gauche du sentier. Que fait-on ? C’est dangereux, on peut encore rentrer à la maison ! Non allons y on veut voir  voir Jésus ! Le cœur battant, ils avancèrent et, lentement, passèrent indemnes entre les deux lions qui ne bougèrent pas.

        Encore un peu plus fatigués ils continuèrent leur route. L'après-midi avançait. Le soleil avait passé le zénith depuis longtemps, la Fille : tu crois que c’est encore loin ?  Le Garçon : Je ne sais pas mais continuons ! En sortant enfin des fourrés, le sentier semblait s'orienter vers un replat parsemé de bouleaux, reconnaissables à leurs troncs blancs. Fille : Enfin, regarde on va pouvoir se reposer sous ces arbres et manger quelque chose. Garçon : Je sais que l’on est fatigué et qu’on a faim mais regarde, il est impossible de s’y aventurer, c’est un marécage, il y a des trous d’eau, il n’y a plus de sentier !

Après maintes précautions ils passèrent sains et saufs. Arrivés de l'autre côté, ils constatent que le sentier semble enfin monter. Le Garçon : « Dépêchons-nous de grimper, il ne faut pas arriver en retard ».

    Ils s'engagèrent en hâtant le pas et, à la tombée de la nuit, un peu essoufflés, ils se retrouvèrent devant l'immense portail du ciel. ( En faisant une confiance absolue en Jésus, tout est possible, réalisable à condition de vraiment le vouloir car avec Dieu tout est possible )

Un silence absolu régnait. Les enfants s'étaient attendus à entendre de la musique, des répétitions de chants de Noël,

  Alors timidement, ils frappèrent au portail. Rien ne bougeait.

       Ils frappèrent plus fort et encore plus décidés et encore plus fort. Enfin ils entendirent de lourds pas, un peu traînants, s'approcher de l'intérieur. Et le portail s'ouvrit un peu grinçant, l'espace d'une fente. La tête barbue de Saint Pierre apparut et il dévisagea les enfants d'un air étonné :

     Saint Pierre : « Que voulez-vous, les petits ? »,

Fille et garçon ensemble « On est venu pour fêter Noël au ciel ce soir »      

     Saint Pierre : « Ah ! » « Mais voyons les enfants, le soir de Noël tout le ciel, Jésus et tous les anges descendent sur la terre. II n'y a plus personne ici. Ils sont tous descendus pour fêter Noël avec les hommes, avec tous les hommes, toutes les femmes, tous les enfants, filles et garçons, sages ou méchants. Ici le ciel est vide ».

  Et saint Pierre referma la porte du ciel.                        ( Fin du conte )

Ensuite les enfants rejoignent le fond de l'église et redescendent tous en procession précédés de Joseph, Marie, les anges et les bergers, le prêtre et tous les enfants qui portent des lanternes et des lumignons, en chantant :  

             "Accueillir Jésus"

C’est Noël, c’est Noël ! Viens accueillir Jésus comme un cadeau.

Il est la lumière, il éclaire le monde, il est la parole qui donne vie au monde.

C’est Noël, c’est Noël ! Viens accueillir Jésus comme un cadeau.

  En remontant du fond de l'église vers l'autel, Joseph et Marie demandent aux personnes qui sont le long de l'allée s'ils peuvent les accueillir, et devant leur refus remontent jusque devant l'autel où est installé une étable pour accueillir Joseph, Marie et l'enfant Jésus. Les anges, les bergers se mettent en arc de cercle autour de la famille de Jésus. 

           Les enfants qui portent des lumignons les déposent sur la table de communion et ceux qui portaient des lanternes les déposent autour de la crèche et de l'autel.

   STEPHANE explique la démarche qui vient d'être faite, pouquoi et comment nous en sommes arrivés là. 

refrain des Anges dans nos campagnes : " Gloria in excelsis Deo !      (Bis)​ "

 messe avec les chants traditionnels:     "  Douce nuit et Il est né le divin enfant "

   Un grand merci à Maëlle et Hélène, Véronique d'avoir nettoyé l'église, aux parents qui ont bien voulu pêter leur bébé pour représenter Jésus, Stéphane, Rémy, Hervé, Yvon, Marc, qui ont préparé la crèche, Ingrid, Pascale, Annie qui ont préparé le conte, les décors, Stéphane , Lucy, Quentin  qui ont fait les lecteurs et à tous les enfants et les jeunes qui ont permis le bon déroulement de la veillée.