LCE en Berry reçoit LCE de la Nièvre ---- 5 mai 2019
Guide : Gaston Caillot
Rapporteur : Raoul Reichenbach
Accéder aux journées précédentes
A l’issue du repas au Caraqui, notre ami Gaston, maraîcher amateur comme il se plait à le souligner, nous a présenté les marais de Bourges qui s’étendent sur 135 ha. Ils sont délimités au Nord par la ligne de chemin de fer de Bourges à Nevers, au sud par la rue Charlet à l’est par la chaussée de Chappe et à l’ouest par l’avenue Marx Dormoy et le boulevard Général Changy.
Au moyen âge, les terrains marécageux assuraient la défense de la ville. Au 17ème siècle les jésuites achetèrent les terrains et les louèrent aux particuliers qui développèrent la culture maraîchère jusqu’au XIXème siècle. Cette culture diminue à partir du XXème siècle
Les marais de Bourges avec les hortillonnages d’Amiens et les marais de St Omer sont les derniers représentants des marais maraîchers. Ils sont protégés par un classement depuis 2003 sous le régime des monuments naturels et sites, régi par le code de l’environnement. Deux associations contribuent à leur sauvegarde : l’association Maraîchers de Bourges et l’association Patrimoine des marais.
Un vaste réseau hydraulique structure les marais autour de l’Yèvre, de la Voiselle et de la Yévrette, par une multitude de canaux (les coulants). Le barrage des « Quatre Pelles » régule le niveau de l’eau de l’Yèvre.
On y a implanté des moulins hydrauliques, des scieries et des tanneries On y a cultivé le chanvre, destiné aux ateliers de cordage. Milieu menacé par les friches, la pollution, l’abandon du maraîchage au profit du jardin d’agrément, l’envasement, les espèces envahissantes (jussie et myriophylle), les écrevisses de Louisiane et les ragondins, les marais de Bourges offrent toutefois l’image d’un lieu de convivialité et de promenade.
Une ballade digestive accompagnée d’un couple de cygnes avec leur progéniture (7 petits) le long de l’Yèvre agrémenté la fin de l’après midi.
.