A la Une de cette rentrée de septembre 2020 — Diocèse de Bourges

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A la Une de cette rentrée de septembre 2020

Mise à jour du 21/082020

 

 

Semaine missionnaire mondiale du 11 au 18 octobre 2020

Temps de communion, où chaque paroisse se mobilise dans la prière et la charité. Ensemble, osons la mission.

 

 

Confirmation des adultes

Le dimanche 21 juin à l’église de la Guerche sur l’Aubois, monseigneur Beau a confirmé 4 adultes : une sœur et son frère, Aurore et Philippe ; une jeune fille et son papa, Célia et Richard. De belles histoires de familles !

C’était une célébration marquée par la transmission. Les jeunes, confirmés des années précédentes, étaient présents. Ils ont remis à chaque confirmé du jour une icône de l’amitié ou de l’Esprit-Saint. Quel beau symbole de transmission de la foi des jeunes, aînés dans la foi, aux adultes en ce jour de Confirmation. Insérer photo Confirmation adultes

Au moment du geste de paix, en cette période où le contact entre nous est restreint, les jeunes nous ont montré en langue des signes « la paix du Christ » à nous échanger.

Chacun d’entre nous, prions pour ces jeunes, ces adultes, que cet élan d’amour vers Dieu à travers le sacrement de Confirmation les accompagne dans leur quotidien et porte du fruit autour d’eux.

Frédérique Chrétien-Dubois

 

Les chemins de traverse paroissiaux

 

Chaque année, pendant les mois d’été, notre prêtre organise des randonnées pédestres aux côtés de son âne, et invite tous ceux qui le souhaitent, croyants ou non, à se joindre à lui pour parcourir les diverses paroisses qui relèvent de son ministère par des chemins détournés, dans la campagne pleine de beauté et de surprises. Chacun peut marcher à son rythme sur quelques km. et découvrir la Nature et ses hôtes sous un aspect insoupçonné. Les enfants raffolent de ces promenades en famille et attendent avec impatience leur tour de monter sur le dos de l’âne SAUDADJ, docile et complaisant Munissez-vous de chaussures de marche, d’un sac-à-dos, d’un chapeau et d’un bâton de pèlerin. Le départ et l’arrivée de chaque étape est marquée d’une petite célébration spirituelle à laquelle chacun, selon ses convictions, est libre de prendre part.

Que peuvent vous apporter ces rencontres ?

D’abord, de trouver la paix et la sérénité durant ces marches paisibles et sans contraintes au sein de la Nature, de quitter votre fardeau pour une pause, loin des bruits et des soucis de la vie, de prendre le temps de réfléchir, de s’introspecter, et aussi de s’émerveiller.

Puis de rencontrer des gens intéressants, venant de tous les milieux, qui abandonnent pour un temps leur figuration sociale et conversent en toute liberté.

Enfin, à l’issue de ces balades, un repas partagé, pris, selon la météo, en plein air ou dans une salle communale, où chacun apporte sa contribution alimentaire, permet aux participants d’échanger et de faire plus ample connaissance dans un bel esprit convivial.

Ces randonnées constituent un réel moment de bonheur, une détente vivifiante, une joie partagée saine et réconfortante, qui vous laissent un souvenir durable, et vous procurent une bonne fatigue pour vous endormir le soir venu.

Alors, l’année prochaine, ne manquer pas ces marches si agréables au pas de l’âne !

 

Cahin-caha, de-ci de-là, va trottine, va chemine, va petit âne…le picotin te récompensera !

Hervé Puron

 

 

Rebâtit ma maison Commune

 

Il est 23h, je viens de rentrer d’un chemin de traverse, il fait 32°… deux jours après à la même heure je reste une demie-heure à contempler un ciel zébré d’éclairs sans discontinuité. Ces évènements incroyables au siècle dernier sont rentrés dans les mœurs. Notre monde bouge alors bougeons-nous pour ce monde « cette maison commune où tout est lié », comme ne cesse de nous le dire François, notre Pape.

Notre Eglise et notre paroisse ne peuvent pas rester en dehors de ces questions planétaires. Même si nous sommes tout petits et complètement insignifiants à l’échelle de la planète, nous pouvons faire simplement notre part. La petite communauté Louant un Dieu créateur serait schizophrène si en même temps elle détruisait l’œuvre du Père ! A moins que les disciples de l’Agneau se soient transformés en autruches. Dès septembre, les questions autour de la sauvegarde de notre maison commune (la terre) animeront nos réflexions paroissiales. L’encyclique Laudato-Si du Pape François sera une aide précieuse. Nous sommes entrés dans le réseau Eglise verte, www.egliseverte.org, cela signifie que nous nous engageons en paroisse à entrer résolument dans une démarche de transition vers l’écologie intégrale. Le Réseau nous fournira des appuis de différentes communautés extérieures au Berry.

Concrètement nous fêterons la création le 11 octobre avec la venue de notre évêque à Nérondes, nous célébrerons la messe d’installation du projet à 11h, l’après midi à 15h, la fête continue par différentes activités sur la terre, plantation d’arbres, la construction écologique et artistique. Nous chercherons ensemble comment s’approprier le texte du pape pour en vivre dans les actes et nous chercherons un rythme approprié pour changer ensemble nos pratiques sur de petits gestes concrets.

Je souhaite une Eglise paroissiale en mouvement comme sur des chemins de traverses où la joie de la recherche commune et les petites victoires d’étapes sont célébrées dans la simplicité. Que disparaissent de nos comportements ces regards de travers si souvent plombant ou sur-plombant, pour le soin, l’aide et l’accueil. Combien d’actes sont ancrés dans des passés heureux ou douloureux, dans des habitudes de vie où la lumière d’Evangile ne s’est jamais invité. Notre chemin sera alors la contemplation de ce qui est déjà là chez quelques uns d’entre nous et qui peut s’offrir à tous, comme le levain enfoui dans plusieurs mesures de farine. Surtout, chemin qui est déjà le signe de notre recherche ; allez en Galilée c’est là que vous verrez le ressuscité. Notre chemin quelque soit notre âge fait notre joie, elle nous montre que le monde qui gémit des douleurs de sa pollution réclame des femmes et des hommes témoins de la foi en un Dieu créateur qui se mettent en route humblement pour reconstruire notre maison.

Père Stéphane

 

 

Comment célébrer autrement ?

A partir du 1er septembre, comme vous le savez, je deviens curé des paroisses de Nérondes et La Guerche en gardant la mission principale d’accompagner les gens du voyage au niveau du diocèse. Je devrais m’absenter quelques dimanches. Il va donc se poser la question des dimanches en absence de prêtres. Devons-nous reprendre les célébrations qui ont existé il y a un temps (ADAP) et qui demandaient beaucoup de préparation aux équipes. La relecture du confinement nous a montré des célébrations familiales centrées sur des gestes et la Parole de Dieu, laissant une belle place à l’initiative et a l’émerveillement.

J’aimerais qu’on cherche ensemble des modes de célébration appropriés. N’hésitez pas à m’en parler ou aux membres des EAP ou par mail.

Père Stéphane

 

 

Prière de l'étudiant

 

Créateur ineffable,
source de lumière et de sagesse,
daigne répandre sur mon intelligence
un rayon de ta clarté,
chasse de moi les troubles ténèbres
du péché et de l'ignorance.

Donne-moi la pénétration pour comprendre,
la capacité de retenir,
la méthode et la facilité pour apprendre,
l'aisance pour parler.

Engage le début, conduit le progrès, couronne la fin,
Toi qui, vrai Dieu et vrai homme,
vis et règne dans les siècles des siècles.

Amen !

Saint Thomas d’Aquin (1225-1274)

 

 

Quêtes : vous pouvez donner

 

LA MISSION DE L’EGLISE CONTINUE :

MERCI DE VOTRE GESTE.

En cette période de confinement qui nous oblige à trouver de nouvelles formes de rassemblement, nous vous proposons de verser autrement le montant de votre offrande habituelle à la quête.

L’offrande de la quête est un acte liturgique associé à l’offrande du pain et du vin eucharistique. L’offrande pour les pauvres et l’Eglise lors de l’Eucharistie participe du sacrifice eucharistique lui-même. Il est dans l’Eglise une expression de la générosité du Christ qui s’est livré à la mort pour nous, ce sacrifice dont l’eucharistie est le sacrement.

Trois solutions s’offrent à vous pour effectuer votre don habituel depuis chez vous :

L’application « La Quête » sur votre smartphone permet les dons à tout moment et où que vous soyez ! Installez l’application (gratuite) sur votre téléphone et enregistrez les références de votre carte bancaire. Pour faire un don : ouvrir l’application, choisir la paroisse et le montant du don, puis valider. C’est tout … Votre compte sera débité à la fin du mois du total des dons effectués.

appli-laquete.fr

Le site « quete.catholique.fr » de l’église catholique, sur internet, permet de faire des dons en ligne pour la paroisse de votre choix.

quete.catholique.fr

Un dernier choix s’offre enfin à tous, avec ou sans internet. Il suffit de prendre une enveloppe et d’y glisser le montant de votre offrande habituelle à la messe. A l’issue de la période de confinement, vous pourrez la donner à votre curé ou la déposer dans le panier de la quête lors de l’offertoire.

 

Nous vous en remercions : votre générosité permettra à votre paroisse de poursuivre sa mission.

 

 

Edito de Regards de septembre 2020

 

Même le prophète, même le prêtre parcourent le pays sans comprendre (Jr 14, 18)

 

Le chapitre de Jérémie alterne les paroles divines et les cris de détresse humains sans que la transition entre les deux n’apparaissent clairement.

Comme si la désolation de ce peuple infidèle que Dieu avait suscité devenait étonnamment la sienne aussi. Comme si le lien était à ce point serré qu’on ne puisse pas le défaire. Comme s’il y avait entre eux un amour que même l’infidélité ne pouvait entamer. Comme si Dieu aimait vraiment et comme si cette expression n’était pas qu’une simple figure de style.

La crise sanitaire en cours a en commun avec la question du climat qu’elle nous rappelle que notre désir de survie éveille un sursaut de conscience.

Avec le développement du numérique, nous serions en train de perdre de vue que le monde est d’abord concret, factuel. L’épidémie remet la nature au centre du jeu, dans ce qu’il y a de réel et non de virtuel.

De ce fait, il apparaît nécessaire de retrouver une finalité à notre vie en sa précarité rappelée par la diffusion du virus. Sans finalité, les choix ne sont que souci de soi ce qui est source d’oppression et de destruction. Sans finalité, il est impossible de construire un monde qui va au-delà de l’immédiat. Sans finalité le désir s’enferme dans l’ordre du besoin.

Saisirons-nous assez de la pertinence de ces premières lignes de la Constitution Gaudium et spes : « Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur. » Conc Vat II, Const Gaudium et spes, 1°.

A se demander, Dieu cesserait-il de faire grâce ? La réponse est claire. Dieu a beau reprendre tout ce qu’il a donné, sous la forme d’une crise sanitaire sans précèdent, soit dit, son amour n’en est pas moins de toujours à toujours, d’instant en instant.

Il ne nous reste plus qu’à ne pas nous priver de l’immunité nécessaire pour affronter l’adversité.

Si tant est que « le mal triomphe partout où les hommes de bonne volonté ont échoué », nous avouerons-nous vaincu(e)s ?

Père Hidulphe Bonazebi-Bilali

 

 

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