Festival du bout du champ — Diocèse de Bourges

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Festival du bout du champ

Le contexte – la genèse

Le festival du Bout du Champ existe depuis 7 ans (initiative du MRJC) et est organisé depuis 4 ans en partenariat avec le Point Relais Accompagnement Jeunes d'Argenton-sur-Creuse, espace jeunesse co-géré entre le MRJC Indre et la FOL36 (Fédération des Oeuvres Laïques).

Il a lieu au Pêchereau, territoire rural du sud de l'Indre au mois de mai ou juin en fonction des années.

Description

C'est un événement qui a pour but de favoriser le partage et l'échange de savoirs, de promouvoir la protection de l'environnement, de participer au développement des circuits courts, de favoriser l'accès à la culture pour tous, de valoriser l'engagement des jeunes sur leur territoire et de favoriser au maximum une mixité des publics.

Il a eu lieu le 18 mai 2019 de 14h00 à 1h00 du matin. Un collectif d'une quarantaine de bénévoles s'est impliqué en amont ainsi que le jour J pour permettre la bonne tenue de ce festival.

De nombreux ateliers étaient proposés durant l'après-midi (body-painting, chantournage, échasses, Musique Assistée par Ordinateur, fête du jeu de l'ACE qui a du être déplacée dans une salle paroissiale à cause des intempéries…). A 15h, une représentation théâtrale des élèves du Lycée Rollinat d'Argenton. A 18h30, une conférence gesticulée par une ancienne avocate « Aux frontières du droit – La politique de migration en question » par Julie Allard. A 21h, une scène ouverte pour permettre à des jeunes artistes de se produire sur une scène. A 22h30, concert reggae/dub

Quels fruits dans la relation aux personnes ?

Ces échanges ont été plus que riches malgré la pluie intempestive. Une sérénité émanait de chaque personne présente et des bénévoles qui n'ont jamais baissé les bras malgré le froid. Le partenariat avec la pastorale des migrants a été une réussite avec la venue de 11 personnes migrantes sur 12 prévues (toute nationalité confondue) grâce au prêt du véhicule du secours catholique. La conférence gesticulée sur la réalité de la politique de migration en France a percuté de plein fouet toutes les personnes qui y ont assisté. Des rencontres se sont créées sur le lieu, des liens se sont tissés avec des volontés de revenir l'année prochaine et en s'investissant plus sur le projet.

Quels fruits dans la relation à l’environnement ?

L'univers de ce festival est dans un écrin de verdure magnifique et est propice au bien-être et à la volonté de préserver le lieu.

Un exemple concret est que nous n'avons ramassé aucun déchet au sol et peut-être 2/3 mégots de cigarettes au maximum.

Notre volonté de sensibiliser les personnes à la protection de l'environnement est passé par l'explication et la mise en avant de la provenance des produits (boissons et nourriture), d'expliquer que la vaisselle pour les bénévoles venait d'Emmaüs afin de ne pas utiliser du jetable...

Quels fruits dans la relation à soi-même ?

Chaque personne présente a pu trouver sa place. La mixité des publics (enfants, jeunes, adultes, migrants, élèves théâtre / SEGPA, associations locales…) a permis des rencontres intéressantes et inattendues.

Quels fruits dans la relation à Dieu ?

Nous ne pouvons pas évaluer la relation à Dieu dans ce type d'événements mais la présence d'un artiste russe qui nous a fait découvrir un instrument typique arménien et nous a expliqué et joué un morceau en hommage à Jésus nous a permis de sentir et d'expérimenter en musique la spiritualité et la présence de Dieu en chacun de nous.