EGLISES DE LA PAROISSE — Diocèse de Bourges

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EGLISES DE LA PAROISSE

AIZE : Eglise Saint Hilaire 

 

La Chapelle d'Aize est mentionnée parmi les dépendances de l'abbaye de Déols dès 1212. L'église actuelle a été reconstruite par A. Dauvergne, architecte, en 1867 dans un sytle d'inspiration romaine comprenant nef, transept et chevet en hémicycle prolongé par une sacristie. Le clocher abrite la cloche de l'ancienne église, baptisé en 1690 et dont le parrain était Charles de Rabeau.

 

 

 

AMBRAULT : Eglise Saint Martin 

 

 

L'église possède encore son choeur voûté du XIIIe siècle. De nos jours, renforcée de contreforts et percée de petites fenêtres, la large nef à voûte en berveau de bois plâtré est précédée en façade par un clocher de style très simple couvert d'ardoise. La porte d'entrée est dominée par un vaste oculus qui a dû recevoir autrefois un vitrail. 

 

 

 

BOMMIERS : Eglise Saint Pierre 

 

L'église possède des stalles sculptées des armes des familles de La Trémoille, de Bourbon-Roussillon et de Chabannes. Ces stalles viennent du couvent des Minimes qui existait autrefois à Bommiers, près du château dont il reste des ruines. En 1511, Jacques de La Trémoille, seigneur de Bommier, avait épousé Avoye de Chabannes, fille de Jean de Chabannes, comte de Dammartin, et de Suzanne de Bourbon-Roussillon. Jacques de La Trémoille étant mort en 1515, on peut en déduire la période de fabrication de ces stalles. Ces stalles ont dû être transportées dans l'église avant 1790. Pour en savoir plus cliquez ici

BRIVES : Eglise Saint Pierre 

 
 

Edifiée entre 1875 et 1881 dans un style néogothique, l’église Saint-Etienne possède une façade dominée par un clocher en belle pierre de taille surmontant un portail orné de chapiteaux décorés de feuillages et d’animaux fantastiques. Intérieurement, la nef unique est voûtée d'ogives et les bras du transept, couverts d'arêtes, abritent deux Chapelles. 

 

 

 

CHAROST : Eglise Saint Michel

D’origine monastique, sa construction remonte au début du xiie siècle. Le style est élégant et caractéristique de l’art roman berrichon, représentant tout le luxe de construction de cette époque. Les parties les plus anciennes s’appuient certainement sur les fondations d’un ancien monastère que signale une bulle du pape Adrien IV en 1154 « monasterium sancti Michaelis de Carrusio ». Le cœur de l’église a gardé un très beau retable en bois à colonnes torses du xviiie siècle. Quatre cloches meublent notre clocher, la plus ancienne est nommée Michelle. Elle fut bénite en 1731 et son parrain était Paul François, Duc de Béthune-Charost, son épouse, Christine Régine Gorge d’Entraigues, la marraine. Pour en savoir plus, cliquez ici

CHOUDAY : Eglise Saint Martin

L'église se signale surtout par une façade occidentale remarquable,à trois registres horizontaux, divisés en trois travées verticales par des contreforts. le portail centra, accosté de deux arcades aveugles latérales, est surmonté d'un rang de claveaux bordé de pointes de diamant et d'un tore incrusté de dents de scie. Les voussures sont supportées par des colonnes jumelées à chapiteaux décorés : au nord, l'un est orné de palmettes et de masques, l'autre d'un serpent et d'un personnage aux ailes déplouées ; au sud le plus grand est illustré de deux hommes tenant un animal, l'autre ne comportant pas de personnage.

CONDE : Eglise Saint Maurice 

Aucun vestige ne subsiste de l'église romane de jadis, qui connu des réparations au début du 19ème siècle , avant d'être rasée lors de la construction de l'édifice actuel (entre 1866 et 1870). L'architecte A. Dauvergne a conçu une église de belles dimensions, avec nef et bas côtés précédés d'un clocher porchet dont la flèche élancée est ornée de lanternons et de pinacles. La pierre provient des carrières de Saint-Florent, Lignières, AMbrault et, pour l'intérieur de Vaux sur la commune de Condé. On remarquera les très nombreux chapiteaux sculptés à motifs végétaux ou animaliers. 

 

DIOU : Eglise Saint Clément 

Petite église au toit de tuiles, précédée d'un porche du 18ème siècle, s'ouvre par un portail en plein cintre en belle pierre, retombant sur des tailloirs romans, dépourvus de décoration tout comme le tympan monolithe. La nef, couverte d'une charpente, est éclairée de fenêtres en plein cintre et séparée du choeur à chevet plat par une arc triomphal. Une cloche du 13ème siècle, l'une des plus ancienne du département, sur laquelle on lit cette invocation "sancte Clemens ora pro nobis" (Saint Clément priez pour nous). 

FONTENAY : Eglise Saint Etienne 

Eglise rebâtie de 1863 à 1865 sur les plans de l'architecte Choisnard. L'édifice abrite un enfeu érigé sous la fenêtre de la chapelle seigneuriale du 16e siècle, dite de la Dixme. Perpétuant la forme des enfeux médiévaux, le tombeau s'adapte au goût nouveau (épitaphe dans un cartouche, plafond à compartiments orné d'un cartouche, iconographie macabre des dalles sculptées). Cette chapelle servit de sépulture aux seigneurs du lieu jusqu'à la fin du 18e siècle.

GIROUX : Eglise Saint Martin 

Le prieuré de Giroux aurait été fondé en 1214 par l’abbaye bénédictine Notre-Dame d’Issoudun. Formé d’une nef unique prolongée par un chœur à chevet plat sur lequel s’ouvre une sacristie, l’édifice, bâti en moellons, est couvert en petites tuiles plates et dominé à l’ouest par un modeste clocher. L’élément le plus intéressant est la façade occidentale percée d’un élégant portail que l’on peut dater de la fin du XVe s. : son ouverture géminée en anse de panier est surmontée d’un tympan nu, typique de bien des églises du Berry, souligné par un arc en plein cintre, tracé sous une accolade que coiffe un fleuron. Les rampants des pignons de la nef sont décorés à leur base de sculptures, des porcelets, à l’ouest, et des animaux peu identifiables, à l’est. L’édifice est soutenu au nord et au sud par des contreforts en pierre de taille, dont le glacis s’amortit en larmier.À l’intérieur, la nef, couverte d’une voûte en plâtre sur lattis, était surmontée d’une charpente, comme l’atteste la présence d’entraits et de poinçons ; à l’ouest, on accède à la chambre des cloches par une échelle.

GUILLY : Eglise Saint Sulpice 

Reconstruite en pierre fin du 12ème - début du 13ème, elle a connu de nombreuses remaniements au cours du siècles, avant d'être profondement transformée dans les années 18456-1854. Une nef unique, précédée d'un porche et percée de baies étroites, compose l'édifice actuel. le mur nord de la nef abriet depuis 1990 un vitrail autrefois situé dans la chapelle septentrionale, formé d'un assemblage de fragements du 16ème siècle : la tête du  Christ est entourée de six anges : trois portent les instruments de la Passion, d'autres sont musiciens. 

ISSOUDUN : Eglise Saint Cyr 

Cette collégiale, desservie par des chanoines, aurait pour fondateur l'Empereur Charlemagne (vitrail sur le bas­côté droit). Il avait une grande dévotion à Saint Cyr, l'enfant martyr protégeant l'Empereur contre un sanglier. Maintes fois détruite, incendiée par le Prince Noir en 1356, et reconstruite au XVème siècle, l'église comprend une partie an­cienne (du XVème siècle) classée par les monuments histori­ques : six travées à l'est avec les bas-côtés et leurs , ainsi que la chapelle de Notre-Dame du Rosaire au niveau du transept. un prolongement de cinq autres travées dont la reconstruction due au Père Jules CHEVALIER remonte à la seconde moitié du 19ème siècle dont le style général, sans imiter celui du 15ème siècle en respecte pourtant l'harmonie. Son projet était d'édifier deux tours . Il ne put jamais achever son œuvre. Pour en savoir plus, cliquez ici

LA CHAMPENOISE : Eglise Notre Dame d'Issoudun 

La façade a été entièrement refaite en 1855, le mur latéral sud est percé d'un portail romain en avant-corps, dont les rouleaux en plein cintre retombent sur des colonnettes de proportions élégantes sous une archivolte de billettes. Le chevet en hémicycle a préservé son caractère roman . L'intérieur est éclairé par des ouvertures rares et étroites. Une voûte d'ogives, dont les nervures prennent appui sur des colonnes ornées de masques, couvres les trois travées de la nef. 

LINIEZ : Eglise Saint Martin 

L’un des rares édifices entièrement gothiques du département, cette petite église relevait du chapitre de Vatan. Ouverte à l’ouest par un portail au contour brisé, formé de trois gros boudins, soutenus par des colonnettes aux chapiteaux garnis de feuilles de chêne. La nef unique, dépourvue de transept et terminée  par un chevet plat, est éclairée par des fenêtres en plein cintre se rattanchant au style gothique par leur hauteur et leur important ébrasement. Les chapiteaux sont garnis de crochets, de chimères ou de personnages tandis que les bases sont reliés au socle par des griffes, aujourd'hui disparues. 

LIZERAY : Eglise Saint Martin 

Si la façade principale, avec son clocher daté de 1858 comme l'atteste une pierre gravée, est assez banale, c'est le chevet qui retient l'attention. Au centre de celui-c, deux curieuses ouvertures circulaires, obturées à l'intérieur par la construcion du cul-de-four de l'abside. Ces oculis, surmontant la baie centrale, évoquent un visage humain. A l'intérieur, une arcade cintrée, montée sur des colonnes engagées, marque l'entrée du choeur, un second arc, reposant sur des colonettes, amorçant l'abside. 

 

 

LUCAY LE LIBRE : Eglise Saint Pierre et Saint Paul 

Construite au 19ème siècle sur un édifice antérieur, c'est un modete bâtiment, agrandi d'une sacristie en 1850 et flanqué de deux chapelles latérales dans les années 1889-1891. Un portail néo-romain, aux voussures ornées de pointes de diamant, donne accès à une nef unique voûtée, éclairées de fenêtres en plein cintre et terminée par une abside en hémicycle. A l'entrée du choeur, se dresse un arc en grès ocre rosé appuyé sur des colonnes engagées. Intérieurement, le proche abrite un vestibule qui supporte le clocheton en ardoises. 

 

MAREUIL SUR ARNON : Eglise Notre Dame de l'Assomption

 

L'Église Notre-Dame-de-l'Assomption, anciennement Saint-Pierre, XII°, XIV° ou XV° et XIX°. L'église actuelle est presque entièrement reconstruite en 1882-18842. Une rénovation a eu lieu en 2019 : les vitraux, la façade, la toiture. 

 

 

MENETREOLS SOUS VATAN : Eglise Saint Paul

cet édifice, d'origne romaine a été restauré à la fin du siècle dernier. A l'ouest, un clocher-porche, élevé en 1892, précède un portail roman, en plein cintre, à trois rouleaux nus. A l'est, le chevet est épaulé de contre forts pourvus d'un glacis en larmier et décoré d'une corniche soutenue par des modillons à masques grimaçants ou attristés. La nef, unique et sans transept, orientée au sud-est, est couverte d'un berceau de vois terminée par un mur droit. Une arcade donne accès au choeur ajouré d'une fenêtre garnie en 1892, de vitraux consacrés à saint Paul. 

 

MEUNET-PLANCHES : Eglise Saint Jean l'Evangéliste 

 

 

L'édifice actuel est une bâtiment composé d'une nef unique à chevet plat couverte antérieurement d'une charpente, comme en témoigne trois entraits subsistants, remplacée par une voûte en plâtre. Une chapelle latérale fût ajoutée au sud en 1857-1860, pour agrandir l'église. 

 

 

MEUNET SUR VATAN : Eglise Saint Loup

La nef unique du XIIe siècle, couverte auparavant d’un berceau de bois, est séparée du chœur, reconstruit au début du XIIIe siècle dans le style gothique primitif, par un arc triomphal et terminée par un chevet plat, percé de trois baies en lancette. Au sud, une chapelle dite d’Epagne, consacrée à saint Loup et saint Gilles, a été érigée à l’initiative du seigneur d’Epagne au début du XVIe siècle en même temps que la nef était agrandie à l’ouest. Plusieurs statues polychromes ont été conservées. Un pèlerinage à Saint-Loup avait lieu le premier dimanche de septembre : les habitants venaient implorer ce saint pour leurs enfants car il était considéré comme puissant protecteur contre la peur.

MIGNY : Chapelle Saint Pierre 

C'est à l'initiative de Désiré Dubois, conseiller à la cour de Bourges, qu'est due la réalisation de l'église à la fin du siècle dernier. Le riche propriétaire du domaine dit de Migny dit dont à la commune d'un terrain lui appartenant, pour y élever une chapelle publique. Erigée en chapelle des secours en février 1882, à la demande du conseil municipal, elle était destinée "à des sections de hameaux et à des quartiers de ville". Un emprunt, contracté en 1880, permit à la commune de financer la construction du modeste édifice, orienté au sud-ouest, bâti en pierre d'Ambrault, couvert d'une charpente en sapin pourvu de vitraux en verre blanc. 

PAUDY : Eglise Saint Martin 

cet édifice a subi d'importantes restaurations, dans la seconde moitie du 19ème, notamment sur le chevet, la façade et le clocher dont la flèche avait été détruite par les revolutionnaires. C'est un vaisseau unique sans transept, éclairé de baies en plein cintre et couvert d'un berceau en plâtre. Au sud, une arcade surbaissée, à moulure flamboyante, donne accés à une vaste chapelle, de la fin du 15ème, voûtée de quatre branches d'orgives retombant sur des culots et réunies par une clé plate ornée du Sacré-Coeur. Le choeur plus étroit s'érend en contrebas de la nef : terminé par un mur plat, il est percé de trois lancettes consacrées à Saint Martin. 

PLOU : Eglise Saint Pierre 

 

L'édifice est du 11ème siècle. Une partie fut reconstruite après l'occupation anglaise pendant la guerre de Cent Ans. Les voûtes intérieures en bois datent du 16ème siècle.

 

 

POISIEUX : Eglise Saint Martin 

 

Eglise reconstruite entre 1855 et 1861 sur les fondations de l'ancienne église du 12e siècle, d'après les plans de l'architecte Ernest Rey. Description : plan en croix latine ; 1 vaisseau ; chevet semi-circulaire ; clocher central ; voûte en berceau ; fausse-voûte d’arêtes.

 

 

 

 

PRIMELLES : Eglise Saint Laurent 

L’église a été peu remaniée, à l’exception du percement d’un por- tail gothique en arc brisé. Elle comprend une nef unique lambrissée, éclairée par de petites fenêtres en plein cintre, et un chœur voûté en berceau. La haute tour carrée a dû être accolée au chœur un peu plus tard. Le clocher est percé à l’étage médian par des arcatures en mitre, tout à fait inaccoutumées dans la région, et au sommet par des baies géminées en plein cintre. Des fresques romanes ont été récemment dégagées dans la nef sous une fenêtre du mur sud. Des vestiges de l’histoire d’Adam et Eve présentent des visages extraordinairement proches de ceux de Vic.

PRUNIERS : Eglise Saint Martin 

Reconstruite à partir de 1869, l’église est de style roman-gothique : clocher-porche en pierre, nef à voûte d’ogives en plâtre, chapelles latérales formant transept et chevet en hémicycle éclairé par trois baies de style roman, le tout agrémenté de sculptures probablement l’œuvre de Girault-Dupin.L’édifice a conservé l’ensemble de son mobilier d’époque, y compris les vitraux de l’abside, ceux de la nef datant de 1936. A l’entrée de la nef, un petit élément de vitrail, du XIIIe, représente une Vierge sage tenant sa lampe. Deux vestiges de l’ancienne église subsistent : la cloche, qui daterait de 1472, et un tableau représentant saint Martin, donné en 1808 et signé Parmentier. Deux très belles statues de « pleurants » de style bourguignon, datant de 1450, ont été également conservées.

PRUNIERS : Chapelle Notre Dame de Choeurs 

A l'orée de la forêt de Bommiers, la petite chapelle Notre-Dame de Choeurs, d'origine romane, conserve une statue en bois de cormier, du 15ème siècle, dont la qualité d'exécution et l'élégance du drapé suggèrent une oeuvre d'un sculpteur de l'Île de France. Un pèlerinage s'y déroule le jour de l'Assomption, en l'honneur de la Vierge. 

 

REBOURSIN : Chapelle Notre Dame de la Paix 

Ancienne gare de la ville, le bâtiment a été transformé en petite chapelle et le 25 juillet 1943, l’abbé Béguin, curé de Vatan, procéda à la bénédiction et à l’inauguration de cette halte abri, dédiée à Notre-Dame de la Paix.Un autel en bois y fut installé, surmonté par un tableau représentant la Vierge avec l'Enfant Jésus tenant un rameau d'olivier ; les chaises, la meublant, provenaient d'un lot exécuté en 1940 pour des réfugiés fuyant les allemands. Un chemin de croix a été donné en 1997 par l'abbé Desplaces, curé de Vatan.

 

 

REUILLY : Eglise Saint Denis 

L'édifice a été restauré au 19ème siècle. En 1884, les arcades de l'église furent murées et le bas-côté nord fut abattu. De grosses réparations par l'architecte Varaine, en 1936-1939, stabilisèrent l'édifice : la démolition d'un porche, qui masquait la façade, permit la mise à jour d'une baie du 15ème siècle. La couverture fut restaurée en 1945-1946. L'édifice est classé au titre des monuments historiques, le 3 janvier 19394.

SAINT AMBROIX : Eglise Saint Loup

L'édifice daterait du 12ème siècle et la chapelle à droite du chœur du 15ème siècle. L'apparence extérieure de l'église n'a pas été modifiée depuis 1885. L'édifice ne possédait pas antérieurement le fronton d'entrée ajouté au xxe siècle, mais était entouré d'un cimetière. Des sculptures servent de terminaisons basses aux travées ainsi qu'une clef de voûte, composée d'un écusson et d'un collier d'ordre tenu par deux griffons. La chapelle du 15ème siècle comporte une fenêtre à meneaux. Selon Charles Cartier-Saint-René (1752-1822), contrôleur ordinaire des guerres, puis sixième et dernier député du Cher à l'Assemblée législative, l'église était dotée d'une cloche sur laquelle était inscrit : Deum laudo, vivos voco, mortus lugeo. Marraine et parrain Delle S ….. et messire de Bagnoux capitaine du chasteau et grosse tour d'Yssoudun. Chapuzet lieutenant des terres de Mareuil, la Croizette, Saint Ambroix, etc. Louis PROvr St Dic L Roucet 1688 J Gourru.

SAINT AUBIN : Eglise Saint Aubin 

L'église étend sa nef unique, de forme rectangulaire jusqu'à une arcade, portant la date de 1770, qui détermine une séparation avec le choeur. Un berceau de plâtre soutenu par des entraits apparents recouve la nef. Le  choeur est voûté d'ogives sur des culs-de-lampe ornés de petites têtes simplement ébauchées. Une imposante pierre tombale du 14ème siècle est dressé sur le mur sud de la nef : on y reconnait un chevalier en cotte de maille et bliaud, portant épée et bouclier, les pieds reposant sur un chien, les mains jointes. Une inscription l'identifie comme étant Guy de Giac, seigneur de Gizay, mort en 1333. L'église abrite également une Vierge allaitante de la fin du 15ème siècle. 

SAINT GEORGES SUR ARNON : Eglise Saint Georges

Cette église romane, présente un plan fréquent en Berry : une nef sans transept, couverte d'un berceau et éclairés de fenêtres en plein cintre, est séparée du choeur par un arc triomphal en plein cintre. Le chevet en hémicycle est percé de trois fenêtres bordées d'un tore continu. A gauche du choeur, une porte en tiers-point rappelle le souvenir de la chapelle Sainte Geneviève, démolie il y a quelques années. A l'ouet un portail roman est soutenu par deux colonettes dont les chapiteaux présentent un décor d'animeaux. Le tympan nu est surmonté de deux rouleaux, l'un à moulures et l'autre formé de claveaux plats taillés en mitre. Une cordellière court le long de l'archivolte ornée de rinceaux. Au-dessus, sept modillon romans à têtes humaines ou animales soutienne un glacis. Une inscription funéraire a été apposée sur le mur sud de la nef en mémoire de Jean Bouché, fermier de Saint-Soin et de Madeleine GIraudon, sa femme, décédés en 1773 et 1776. Le maître-autel, en pierre, est surmonté d'un retable acquis en 1853, orné à la base de deux maidaillons représentant la Vierge et saint Jean et, au centre une copie d'un tableau dédié à saint Georges terrassant le dragon. 

SAINT PIERRE DE JARDS : Eglise Saint Pierre 

L'édifice est d'époque romane. Son chevet renforcé de contre-forts plats, sommé de modillons au décor fruste. La façade de l'église est surmontée d'un clocher de vois couvert d'ardoise qui fut construit en 1836. A l'intérieur, la nef a été couverte en 1877 d'un berceau de bois masquant l'ancier lambris en chêne qui a été conservé. Le choeur est séparé de l'abside en hémicycle par un arc reposant sur des colonnes engagées aux chapiteaux nus. Au nord de la nef, l'ancienne chapelle seigneuriale du 15ème siècle, est voûtée d'ogives reposant sur des culots dont les écussons ont été martelés, mais la clé de voûte a conservé ses armoiries à fleurs de lys. 

SAINT VALENTIN : Eglise Saint Valentin

C’est en 1849 que la municipalité de Saint-Valentin fit l’acquisition de l’édifice transformé entre temps en bâtiment agricole, qui était rattaché à la paroisse de Lizeray depuis 1816. De profondes modifications furent engagées : reconstruction et agrandissement du chœur (le chevet plat fut remplacé par une abside en cul-de-four), élargissement des fenêtres, construction d’un nouveau clocher et acquisition d’une cloche dont les marraines est Hortense Thayer, fille du général Bertrand. Ces modifications n’ont pas fait perdre le caractère roman de l’église, qui a conservé sa porte en plein cintre aux chapiteaux ornés de crochets, ainsi que les curieux modillons sur les corniches, dont l’un représente un porcelet allongé.

SAINTE FAUSTE : Eglise Sainte Fauste 

Reconstruite en 1878 l’église comprend une nef unique orientée au sud-ouest, deux chapelles latérales, un chœur de deux travées à chevet plat et un porche sous le clocher placé dans l’axe principal de la façade.L’église renferme un mobilier exceptionnel tant par son importance que par sa qualité : un fenestrage flamboyant en pierre et une porte flamboyante du XVe siècle provenant l’un et l’autre de la chapelle des seigneurs de la Ferté ; la plaque funéraire du chanoine Mathieu Perrot (1571-1644), prieur de Saint-Cyr et abbé commendataire de l’abbaye de Varennes ; un calvaire, en pierre et plâtre, du XVIe siècle, ornant jadis la chapelle domestique du château de la Ferté ; une chaire en bois sculpté du XVIIe siècle avec un décor de fleurs de lys et de perles et orné de la colombe du Saint-Esprit . A l’entrée de la chapelle sud dédiée à Marie, se dresse une haute statue (fin XIV) de la Vierge allaitant l’enfant Jésus : une œuvre admirable par la grâce de l’attitude et la douceur du visage.

SAINTE LIZAIGNE : Eglise Notre Dame 

 

Elle est située dans la région naturelle de la Champagne berrichonne. L'église dépend de l'archidiocèse de Bourges, de la Paroisse saint Vincent en Champagne Berrichonne

 

 

SEGRY : Eglise Saint Martin 

En 1653 l'édifice fût incendié et détruisit l'intérieur de la voûte. En 1821 un autre sinistre calcina le haut des murs en consumant la charpente. Mais l'abside et la façàde sont restées intactes. Le chevet palt, soutenu par deux contreforts, sajoure en son milieu d'une fenêtre plein-cintre, à bord cordonné de billettes. Au-dessus et joignant les retombées du toit, fait saillie une corniche à modillons. Groins de porc, pointes de diamant, tonnelets, copeaux, fleurettes : le maître d'oeuvre a sculpté un motif différent pour chaque console. En 2014 commenca la restauration de l'église qui a duré 5 ans : sols, murs intérieurs et extérieurs, façade, sculptures, tableaux, statues, mobilier, toiture, charpente, vitraux, cloches… tout a été refait à neuf puis vieilli.

THIZAY : Eglise Notre Dame 

L'édifice remplace une ancienne chapelle castrale servant d'église paroissiale dont l'état de délabrement justifia sa destruction au début du 19ème siècle. Pour les célébrations du culte, la commune de Thizay fût rattachée à celle de Neuvy-Pailloux, distante de 6 kilomètres. Pendant cette période, les habitants de Thizay ont eu le désir d'ériger une chapelle pour permetre de célébrer les enterrements. En mai 1842, le projet et le plan de l'architecte Bisson, furent approuvés par le conseil municipal de Thizay. L'édifice fut agrandi en 1862, par l'architecte Dauvergne, par l'adjonction d'une sacrisite et de deux chapelles latérales, dont l'une fût financée par la Famille des Méloizes. Un élégant clocher en pierre fut ajouté en 1881. En 1933, la voûte de l'église s'effondra et le clocher se lézarda. Récemment restauré, l'édifice, composé d'une nef et d'une abside semi-circulaire, a retrouvé sa fraîcheur. 

VATAN : Eglise Saint Laurian 

C'est en 1005 que l'église de Vatan aurait été construite par les soins des comtes de Blois, pour remplacer un édifice plus ancien dédié à Saint Laurian, martyrisé au 5ème siècle. L'édifice actuel de style néo-gothique, réalisée par H. Dauvergne, comprend une nef à quatre travées, un transept pourvu de deux chapelles absidiales. Le chœur, seul élément antérieur à la réfection de 1894, offre un échantillon de l’art angevin en Berry. Le choeur est composé d’une travée droite terminée par une abside à trois pans, au sol, il est plus complexe en élévation :des clés feuillues réunissent des nervures parallèles, divisées à leur extrémité en deux branches reposant sur des colonnettes que soutiennent des culots ornés d’écussons et encadrés de motifs variés représentant un ange, des monstres, des animaux et des personnages. Trois chapelles, dans le chœur, remplacent des enfeux du XVe siècle. Dans le mur sud, seul un os du bras du martyr a été épargné par le feu mis par les protestants en 1563. Une plaque, sur le mur sud, évoque le souvenir de saint Sulpice, né à Vatan en 570, devenu archevêque de Bourges de 624 à 647. La porte occidentale de la nef datant de 1498 et des traces murales du XVIIIe siècle attirent la curiosité.

VOUILLON : Eglise Saint Saturnin 

Eglise qui appartenait à l'abbaye de Déols. Certains éléments sculptés pourraient remonter au XIe , comme les chapiteaux à l'intérieur de l'édifice comportant des figures humaines dont le style et la facture évoquent les chapiteaux fameux de la crypte de Saint-Aignan d'Orléans. La façade, à deux niveaux caractéristiques du XIIe s, comporte un portail plein cintre accosté de colonnettes et une arcature supérieure montée sur colonnettes avec une archivolte de billettes. Cette façade est manifestement amputée de sa partie méridionale. Il semble que l'église ait eu à subir les conséquences des sièges du château voisin et connut des restaurations aux XVe et XVIe siècles.

 

Quelques définitions : 

ARCHIVOLTE : ensemble des ornements d'une voûte ou d'une arcade. 

BILLETTE : élément décoratif. 

CHEVET : extrémité du choeur d'une église. 

GÂBLE : couronnement triangulaire souvent ajouré et orné coiffant l'arc d'une baie ou d'une voûte. 

MODILLON : petit bloc de pierre sculpté placé sous une corniche comme pour la supporter. 

PLEIN CINTRE : arc dont la courbe correspond à un demi-cercle. 

TORE : moulure ronde entourant le pied d'une colonne ou d'un pilier ou élémént courbe ou qui surmonte l'encadrement d'une fenêtre ou d'une porte. 

TYMPAN : surface verticale remplissant la partie supérieure d'un portail d'église 

VOUSSURE : ornementation composant du portail.