Benjamin Houessou institué lecteur et acolyte
C’est au cours de la messe de clôture du pèlerinage annuel au sanctuaire Notre-Dame de Miséricorde, que Benjamin Houessou a vécu une nouvelle étape dans son parcours de discernement vers le sacerdoce.
Benjamin a été institué lecteur et acolyte. Ce ne sont ni des sacrements, ni une ordination, mais une « institution ». Le lectorat et l’acolytat sont des ministères particuliers au service de la liturgie et ont été progressivement considérés dans l’Église comme des institutions précédant l’ordination au diaconat. Environ six mois avant son ordination diaconale, le candidat reçoit les ministères de « Serviteur de la Parole, de la Prière communautaire et de l’Eucharistie ».
Le lecteur est institué pour proclamer la Parole de Dieu dans les assemblées liturgiques, excepté l’Évangile. L’institution de lecteur nous rappelle que la lecture de la Parole de Dieu est une fonction particulière qui appelle une préparation spécifique. « Le lecteur devra acquérir davantage chaque jour l’amour profond et la connaissance de la sainte Écriture, grâce auxquels il deviendra plus parfaitement le disciple du Seigneur » (Motu proprio « Ministeria Quaedam », Paul VI, 1972).
L’acolyte est institué pour le service de l’autel. Il distribue la communion, aide le prêtre dans les fonctions liturgiques, expose le Saint-Sacrement. Par ce service de l’autel, les fidèles peuvent tourner davantage leurs regards vers le Corps du Christ. « L’acolyte, destiné particulièrement au service de l’autel, doit s’initier à tout ce qui se rapporte au culte public de Dieu et s’appliquer à en pénétrer le sens intime et spirituel : il pourra ainsi s’offrir chaque jour tout entier à Dieu et être pour tous, dans la maison de Dieu, un exemple de dignité et de respect ; il doit enfin porter un amour sincère au Corps mystique du Christ, c’est-à-dire au peuple de Dieu, et particulièrement aux faibles et aux malades » (Motu proprio « Ministeria Quaedam », Paul VI, 1972).
Prions pour Benjamin, pour les séminaristes de notre diocèse, et pour les vocations.