Petits Frères de Jésus — Diocèse de Bourges

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Petits Frères de Jésus

Nous sommes des contemplatifs, partageant la vie ordinaire des gens simples, aux quatre coins du monde. Notre prière est centrée sur l'Eucharistie. Nous sommes disciples de Charles de Foucauld. Notre Congrégation religieuse, fondée par René Voillaume en 1933, est née en Algérie.

L'Église nous a reconnus comme une Fraternité ayant une vie contemplative qui nous est propre, faite aussi bien du partage de la condition sociale de ceux et celles qui sont « sans nom et sans influence » que de l'adoration du Christ livré en nourriture pour la vie du monde. Nous cherchons à faire de nos insertions et de nos relations un chemin de vraie rencontre des personnes telles qu'elles sont, aimées de Dieu, et un chemin de vraie rencontre du « visage humain de Dieu » en Jésus de Nazareth.

En Berry, la communauté est installée à Vignoux sous les Aix (18) au 6 chemin du Coq.

 

Voici l'article paru dans le journal du Doyenné Forêt-Champagne de février 2015 :

2015 : Année de la vie consacrée
Le 2 Février, l’Eglise fête la Présentation de Jésus au Temple ; il s’agit de rappeler la tradition juive qu’ont respectée Joseph et Marie, en offrant leur premier né à Dieu. C’est pourquoi ce jour a été choisi pour célébrer la "vie consacrée".
Précisons d’abord que comme tout baptisé nous sommes consacrés à Dieu par notre baptême, mais pour nous, Petits Frères de Jésus, que signifie singulièrement notre « vie consacrée » ?
C’est offrir notre vie à Dieu en la consacrant à nos frères.
C’est s’engager dans une vie de prière à la recherche du visage de Dieu dans l’intimité du cœur, comme dans la vie et les rencontres de tous les jours.
C’est cheminer avec d’autres frères dans une vie communautaire fraternelle et attentive à chacun.
C’est partager au plus près ce qui fait le quotidien de ceux qui nous entourent : travail, chômage, retraite, difficultés, joies et peines...
C’est considérer comme frère toute personne rencontrée sur notre chemin et l’aimer « gratuitement », c’est-à-dire, dans une relation de non-pouvoir, d’égalité et de réciprocité, dans le respect de ce qu’elle est, sans faire de projet pour elle ni sur elle...
C’est notamment porter un regard aimant sur tous ceux que la société met à l’écart, oublie, voire méprise...
Témoigner à chacun de l’amour du Père : «Tu as du prix à mes yeux et je t’aime » (Isaïe)
Hommes parmi les hommes, nous voudrions, en tant que religieux, à la suite de Jésus, être d’abord perçus comme des artisans d’humanité.

Pierre Fournier et Gilles Douillard