Bénédictins — Diocèse de Bourges

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Eglise Catholique en Berry Diocèse de BourgesDiocèse de Bourges
menu

Bénédictins

Au sud-ouest du parc naturel régional de la Brenne, entre les villes de Tournon saint Martin et Le Blanc, se situe l'abbaye bénédictine Notre-Dame de Fontgombault à proximité de la rivière Creuse.

Aux origines de l’Abbaye se trouve un ermite nommé Gombaud qui s’était installé, autour de l’an mil, dans une grotte au bord de la Creuse. Sa popularité fut telle qu’on donna son nom à la source auprès de laquelle il vivait, puis à l’abbaye et au village qui s’élevèrent sur l’autre rive. Il attira jusqu’à une vingtaine de disciples désireux de partager son idéal de vie solitaire. En 1091, Pierre de l’Étoile, leur chef, passa sur l’autre rive pour fonder un monastère vivant selon la Règle de Saint Benoît. La vie monastique s’y poursuivit jusqu’en 1741. Elle fut ensuite restaurée par l'abbaye de Solesmes en 1948, après une première reprise des Trappistes de Bellefontaine. Comme à Solesmes, la communauté chante les offices dans la tradition grégorienne, en latin. Les moines de Fontgombault célèbrent l’Eucharistie selon le missel de 1962.

Un peu d'histoire
©AbbayedeFontgombault

Construite au début du XIIe siècle, l’abbaye prospéra jusqu’à la guerre de Cent Ans qui ne l’épargna pas, et vit sa transformation en véritable forteresse avec tourelles, mâchicoulis, archères et fossés... Les bâtiments furent restaurés à partir de la deuxième moitié du XVe et au début du XVIe siècle, mais au cours des guerres de religion, en 1569, un détachement calviniste pilla le monastère et causa la ruine complète de la nef de l’église. Au cours du siècle suivant un Prieur de grande valeur, Dom Andrieu, restaura l’observance monastique et reconstruisit une partie des bâtiments. Après quelques décennies d’une ferveur retrouvée, le recrutement de la communauté se tarit, et elle fut éteinte en 1741, alors qu’il ne restait que cinq moines.
 

©AbbayedeFontgombault

Occupée un moment par les Lazaristes, l’abbaye fut finalement vendue comme bien national à la Révolution. Au milieu du XIXe siècle, un prêtre du diocèse de Bourges, l’abbé Lenoir, se passionna pour le relèvement de l’antique monastère, et entreprit avec une communauté trappiste issue de Bellefontaine de nombreuses restaurations : chevet, transept, absidioles et couverture. La nef fut relevée entre 1889 à 1899 ; mais les lois anticléricales du début du XXe siècle contraignirent les moines à s’exiler aux États-Unis à partir de 1903.

Pendant la première guerre mondiale, le monastère servit d'hôpital pour l'armée belge. Transformé en séminaire (dépendant du diocèse de Bourges) à partir de 1918, il fut rendu à la vie monastique le 11 septembre 1948.

Aujourd'hui, cette Abbaye s'est beaucoup développée et a fondé en France les monastères de Randol,Triors, Donezan, puis celui de Clear-Creek aux États-Unis. Elle a également repris l’Abbaye de Wisques, dans le Pas-de-Calais.

Accueil

L'hôtellerie du monastère accueille les hommes. Les femmes seules, les couples ou les familles sont reçus à l'hôtellerie des familles, des petites maisons proches du monastère : la restauration est à la charge des retraitants, chaque maison est équipée d'une cuisine. Tous peuvent participer à la prière de la communauté et demander une aide spirituelle auprès d'un moine.

Le choeur des moines©AbbayedeFontgombault

On retrouvera sur le site Art & Musique, les enregistrements de chants grégoriens réalisés à l'abbaye.

"Les bénédictins hier et aujourd'hui" : un article du journal La Croix

L’Abbaye possède son propre site internet : https://abbaye-fontgombault.fr/

©AbbayedeFontgombault