22 mars — Diocèse de Bourges

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22 mars

Livre d'Isaïe 49,1-6. 


Écoutez-moi, îles lointaines ! Peuples éloignés, soyez attentifs ! J’étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m’a appelé ; j’étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom. 
Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m’a protégé par l’ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche acérée, il m’a caché dans son carquois. 
Il m’a dit : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je manifesterai ma splendeur. » 
Et moi, je disais : « Je me suis fatigué pour rien, c’est pour le néant, c’est en pure perte que j’ai usé mes forces. » Et pourtant, mon droit subsistait auprès du Seigneur, ma récompense, auprès de mon Dieu. 
Maintenant le Seigneur parle, lui qui m’a façonné dès le sein de ma mère pour que je sois son serviteur, que je lui ramène Jacob, que je lui rassemble Israël. Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur, c’est mon Dieu qui est ma force. 
Et il dit : « C’est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob, ramener les rescapés d’Israël : je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. » 

 

Pour lire les textes du jour, rendez-vous sur l'AELF  

 

MÉDITATION PROPOSÉE PAR LE P. LOÏC JAOUANET

La vie chrétienne est un combat, un combat spirituel. Il ne faut pas se tromper lorsqu’on emploie cette expression qui peut faire naître bon nombre d’interprétations erronées. Bien souvent en effet, on s’imagine être engagé dans une lutte contre le péché où l’on est rapidement épuisé. Car c’est contre soi-même qu’on lutte afin de se transformer et cette lutte est perdue d’avance. Mieux vaut combattre avec les armes du Seigneur et surtout, le laisser faire son œuvre en nous. Il est celui qui a vaincu la mort et ce qui est mort en nous ou qui y conduit ne pourra pas être vaincu par un autre si ce n’est le Seigneur.

La vie d’union avec Dieu n’est pas une vie « d’acharné » mais « d’abandonné ». C’est en déposant mes armes futiles pour me laisser vêtir de l’armure du Seigneur que je recevrai les palmes de la victoire, victoire acquise par le Christ Jésus, et non pas par moi. Je n’acquiers pas la victoire : elle m’est donnée.

Orientation pour la journée : Aujourd’hui, je baisse les armes dans ce combat de la foi. Je laisse le Seigneur me guider, me remplir de sa présence et de sa force. Je le laisse me façonner.