N° 308 - Septembre-Octobre 2012 — Diocèse de Bourges

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N° 308 - Septembre-Octobre 2012

L’avenir de notre diocèse, l’avenir de notre doyenné, l’avenir des paroisses ?

 

Dans le numéro de FEU VERT des mois de Mars Avril, je vous ai déjà parlé de cette question que nous pose notre évêque. Maintenant il ne faut pas en rester à la question mais prendre les moyens d’y réfléchir en groupe pour ensuite faire parvenir à Monseigneur Maillard le fruit de nos réflexions. Avec toutes les informations qui lui viendront de tout le diocèse, il pourra envisager l’avenir et décider des orientations à mettre en œuvre.

L’équipe d’animation pastorale de la paroisse (dite E.A.P. ) propose que les équipes, les groupes qui existent sur la paroisse, prennent le temps d’échanger et de répondre si possible aux questions que nous vous proposerons concernant l’avenir de notre diocèse. Tous les baptisés doivent se sentir concernés par cette question.

Pour tous les paroissiens, nous envisageons, comme les années précédentes, mais avec nous l’espérons une plus grande participation, un dimanche d’assemblée de la paroisse le 7 Octobre après la messe de 11 h.

Programme : Pique-nique et ensuite échange sur ce qui nous semble nécessaire d’organiser pour la vie de la paroisse, pour la vie du diocèse et ce qui est possible. Il est nécessaire de se rappeler que tout ce que nous souhaitons mettre en place doit répondre à trois critères : permettre l’annonce de l’Evangile, célébrer Jésus-Christ- Dieu, avoir le souci de ceux qui sont dans le besoin soit moral, soit matériel, soit spirituel.

La vie de la paroisse existe déjà. Nous ne partons pas de rien, bien des personnes assument des responsabilités, nous avons vécu bien des changements et nous devons en vivre encore bien d’autres. Les mentalités changent, notre société change, le même évangile est à vivre et à annoncer aux personnes d’aujourd’hui. Les demandes exprimées par ceux qui occasionnellement viennent à la paroisse sont nouvelles, comment rejoindre leurs attentes et leur annoncer l’Evangile ? Voilà pourquoi nous ne pouvons pas reproduire ce qui s’est fait par le passé et qui avait sa raison d’être.

Voici quelques informations concrètes pour envisager ce qui est possible :

Souvent nous posons la question : quel prêtre va être nommé à telle paroisse ? Voici quelques chiffres qui nous invitent à poser autrement la question étant donné la situation actuelle et celle que nous pouvons déjà entrevoir. I l y a 120 prêtres dans le diocèse en comptant ceux qui sont dans les maisons de retraite. 70 prêtres ont moins de 75 ans et dans 5 ans il y aura plus que 62 prêtres de moins de 75 ans. Pourquoi 75 ans ? Parce que à cet âge-là, les évêques donnent leur démission et les prêtres, en principe, n’assument plus des responsabilités mais ponctuellement rendent des servies dans les paroisses.

Il faut savoir qu’il y a dans le diocèse 64 paroisses et qu’il faut aussi des prêtres dans différents services du diocèse Ce n’est pas pour dire que l’on peut se passer des prêtres, qu’ils n’ont plus de responsabilités à assumer dans la communauté paroissiale, mais nous devons rechercher comment la paroisse va mettre en œuvre les trois critères qui lui incombent de faire vivre et que nous venons de rappeler. De plus le nombre de personnes qui acceptent d’assumer un service dans la communauté ne se multiplie pas automatiquement ; alors comment appeler et former des personnes ?
 Voici un exemple de questions concrètes que nous pouvons étudier.

Etant donné les nombre de prêtres et de pratiquants où célébrer les messes les samedis soir et les dimanches, pour les sépultures et les mariages comment les organiser ? Pour les célébrations, que faut-il améliorer pour qu’elles témoignent de notre foi en Jésus-Christ et que tout participant soit accueilli ?

Comment entretenir les églises locales pour qu’elles soient accueillantes qu’elles soient le signe que des chrétiens sont présents sur le secteur ?

Que faudrait-il faire pour les personnes qui viennent occasionnellement demander une cérémonie pour un mariage, un baptême, une sépulture, pour qu’ils puissent avoir le désir de continuer à découvrir un peu plus qui est Jésus-Christ, et à en vivre ?

Peut-être pensez-vous qu’il y a beaucoup de questions. Chaque personne n’a pas forcement une réponse à toutes ces interrogations.

Je terminerai avec une question plus générale : qu’attendez-vous de la paroisse, du doyenné, du diocèse ?

Abbé Daniel Godest