Bioéthique — Diocèse de Bourges

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Bioéthique

Présentation de la commission

La commission « Bioéthique » s’est constitué à Bourges en 2002. 
Composée au départ d’un petit nombre de médecins, d’un prêtre et d’un juriste, elle s’est peu à peu étendue à d’autres médecins chrétiens, des infirmières, des pharmaciens, et regroupe quinze à vingt participants selon les rencontres. 

Chaque réunion porte sur un thème d’actualité, avec un exposé introductif, un rappel du point de vue de l’Église, puis un échange très libre et enrichissant. 
Cette commission ne prétend pas apporter une réponse individuelle à des cas concrets comme le font des comités d’éthique hospitaliers. Elle vise à développer dans le monde de la santé un regard chrétien et une conscience accrue des enjeux fondamentaux, sur les avancées médicales et biologiques comme sur les pratiques usuelles. 

Elle peut prêter son concours à d’autres associations pour des conférences, débats ou entretiens. Elle organise aussi des conférences grand public comme celle de décembre 2005 réunissant 300 personnes autour du professeur Jean-François Mattei. 

Les comptes-rendus sont diffusés aux participants et à l’archevêque. Les exposés sont mis à disposition sur le site du diocèse. 
L’intérêt des membres de ce groupe de travail ne faiblit pas. Ils disent trouver là un lieu d’échange, de réflexion en commun avec prise de recul, en climat amical, ce qui paraît répondre à un véritable besoin dans ce milieu professionnel. 

                                                                                  Docteur Jacques Saugier 
                                                                                  ancien responsable de la commission

 

La commission bioéthique traditionnellement centrée à Bourges est désormais pilotée par le Docteur Joël Girou.

Par ailleurs, une autre commission bioéthique, centrée à Châteauroux, a débuté ses travaux en 2013, on peut contacter le Père Vincent Béguin.

 

Travaux 2010

Réanimation néonatale et éthique

EXPOSÉ BOURGES
21 0CT0BRE 2010
RÉANIMATION NÉONATALE ET ÉVOLUTION DU QUESTIONNEMENT ÉTHIQUE
par le Professeur François Beaufils
ex-chef de service de réanimation infantile à l'hôpital Robert Debré à Paris
directeur de la revue Laennec
membre du Conseil Consultatif National d'Éthique
                      

 
Introduction 
   
Née dans les années 60, la réanimation néonatale a connu en 50 ans des développements majeurs et transformé le pronostic pour les nouveau-nés atteints de pathologies graves, médicales ou chirurgicales et pour les extrêmes prématurés. Les révolutions thérapeutiques qui ont permis ces progrès n’ont pas été sans créer de difficiles dilemmes éthiques. Je voudrais montrer combien me parait impressionnante et riche d’humanité la façon dont la réflexion éthique sur ces grandes questions a parallèlement progressé.

 

Travaux 2009

Demandes d'euthanasie après la loi et le rapport Leonetti

C'est la 3ème fois que ce thème de l'euthanasie est abordé à Bourges :

en 2000, en réunion publique à la CCI, avec le Professeur Denys Pellerin, rapporteur de l'avis 63 du Conseil consultatif national d'éthique venant d'introduire la notion d'« exception d'euthanasie ».
en février 2004, après l'affaire Vincent Humbert, qui a ému la France entière, l'entrainant dans la tentation de dépénaliser l'euthanasie.
en 2009 : la Loi Leonetti du 22.04.05 a apporté un grand apaisement. Mais l'affaire Chantal Sébire a réveillé l'émotion populaire et les tenants d'un droit à donner la mort. D'où le rapport Leonetti sur l'application de la loi, remis récemment le 2 décembre 2008.

 

Gestation pour autrui

Dans les années 80, les mères porteuses ont fait une entrée fracassante dans les médias, avec d'abord leur insémination artificielle, puis plus tard la fécondation in-vitro, dissociant complètement l'origine des gamètes et la gestation plus l'accouchement.

En France, un gynécologue de Marseille s'est fait réputation et fortune en facilitant ce qu'on appelait alors le prêt d'utérus, entre une femme volontaire et un couple en désir d'enfant.
Les premières lois de bioéthique en 1994 ont interdit cette pratique, et le silence s'est fait quelques années.
Cette revendication de grossesse portée par une autre nous revient avec insistance depuis deux-trois ans avec :

un changement de nom, évoquant de façon rassurante l'humanitaire sans frontière : « La gestation pour autrui »
une demande de législation en France

La GPA serait-elle le comble de la générosité à l'égard d'un couple privé d'enfant ? Le sommet du dévouement pour porter secours à une femme en détresse ?
Nous verrons que la réalité est loin d'être aussi simple.