Sœurs de Marie Immaculée — Diocèse de Bourges

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Sœurs de Marie Immaculée

Soeurs de Marie Immaculée

Cette congrégation est d'origine diocésaine. La maison-mère est située à Bourges.

Rejoindre les Sœurs aujourd'hui

Elles vivent de la spiritualité de saint Augustin et les Offices sont célébrés dans la Chapelle aux horaires suivants :
Laudes à 7h15 - Sexte à 12h15 - Vêpres à 17h et Complies à 18h45.
La messe est célébrée plusieurs fois par semaine à 7h30 suivant la disponibilité des prêtres résidant dans l'agglomération de Bourges.
Chaque dimanche, la célébration eucharistique est à 9h.

Les sœurs ouvrent leur maison et leur chapelle au MCR (mouvement chrétien des retraités), aux jeunes de l'Institut Sainte Marie (veillées de prière - Taizé et autres célébrations), au groupe œcuménique de Bourges-Vierzon (veillée de prière), à des jeunes qui recherchent le silence pour leurs études...

Vous pouvez les joindre au 02 48 20 01 69 et les rencontrer au 7 rue Bourdaloue.

 

Un peu d'histoire

Vers 1661 des pauvres étaient installés dans des locaux restaurés et nouvellement construits : ce fut l'Hôpital Général, rue Taillegrain. Des personnes dévouées se relayaient auprès de ces malheureux. Puis un groupe de personnes stables se constitua, dans l'observance d'une Règle quasi-monacale et sous le contrôle d'un Conseil d'administration.

En 1765, Mme Bourgoin dirige l'établissement. Vers 1823, elle demande à se faire remplacer. C'est donc en 1825 que Sœur Louise Dhéré prend la direction de l'établissement. C'est elle qui, avec l'aide du Vicaire Général (Mgr Gassot), obtiendra la transformation du Groupe en Congrégation religieuse. Les premiers vœux sont émis le 28 novembre 1826. "Mère Dhéré voulait des religieuses pauvres, humbles, simples, fidèles, joyeuses, toutes données et confiantes en Marie."

Des aspirantes se présentent et la Congrégation va essaimer dans le Cher, l'Allier, l'Indre, le Puy de Dôme et au-delà. Près de 30 Maisons existent à la mort de Sœur Dhéré en 1867.

L'activité des Sœurs se poursuit en étant Hospitalières et Enseignantes.

Les religieuses durent quitter l'Hôpital Général et vinrent s'installer Place du Château. Là, furent construits les bâtiments actuels (1866) et la chapelle (1876) ainsi qu'un bâtiment appelé autrefois "Pensionnat du Château". Ce dernier a été transformé en clinique par le docteur Témoin, suite aux lois sectaires de 1905. Des sœurs exercaient le métier d'infirmière (entre autre) dans la clinique jusqu'à l'absorption du personnel (laïc) par la clinique Guillaume de Varye à saint Doulchard. La clinique cesse son activité fin décembre 2008.

Aujourd'hui en janvier 2015 avec un effectif réduit de 10 sœurs âgées, à leur grand regret, la Congrégation n'a plus d'établissement en dehors de Bourges. Six sœurs vivent en communauté à la Maison-mère, deux sont dans un établissement médicalisé, une sœur vit à Fussy et travaille à l'accueil paroissial, et une sœur est détachée auprès du Groupe scolaire Saint Jean Baptiste de la Salle à Bourges et de la paroisse saint Jean.

La communauté religieuse accueille parfois des Sœurs Africaines (Burkina Faso) avec lesquelles elles sont en relation.

La communauté

La façade de la chapelle

En levant les yeux, nous apercevons une statue de Marie, réalisation d'un sculpteur berruyer nommé Vilatte qui aurait pris comme modèle de visage celui de sa fille (devenue plus tard supérieure de la congrégation Mère Scolastique). Marie est entourée d'une mandorle, elle-même installée dans une sorte de grande roue décorée de végétaux. Deux anges honorent la Vierge en jouant de leurs instruments (la mandoline et le psalterion ?) La façade est couverte d'étoiles et nous rapproche de cet air "Marie, couronnée d'étoiles"...