12 février — Diocèse de Bourges

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12 février

Livre d'Isaïe 58,1-9a. 


Ainsi parle le Seigneur Dieu : Crie à pleine gorge ! Ne te retiens pas ! Que s’élève ta voix comme le cor ! Dénonce à mon peuple sa révolte, à la maison de Jacob ses péchés. 
Ils viennent me consulter jour après jour, ils veulent connaître mes chemins. Comme une nation qui pratiquerait la justice et n’abandonnerait pas le droit de son Dieu, ils me demandent des ordonnances justes, ils voudraient que Dieu soit proche : 
« Quand nous jeûnons, pourquoi ne le vois-tu pas ? Quand nous faisons pénitence, pourquoi ne le sais-tu pas ? » Oui, mais le jour où vous jeûnez, vous savez bien faire vos affaires, et vous traitez durement ceux qui peinent pour vous. 
Votre jeûne se passe en disputes et querelles, en coups de poing sauvages. Ce n’est pas en jeûnant comme vous le faites aujourd’hui que vous ferez entendre là-haut votre voix. 
Est-ce là le jeûne qui me plaît, un jour où l’homme se rabaisse ? S’agit-il de courber la tête comme un roseau, de coucher sur le sac et la cendre ? Appelles-tu cela un jeûne, un jour agréable au Seigneur ? 
Le jeûne qui me plaît, n’est-ce pas ceci : faire tomber les chaînes injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs ? 
N’est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim, accueillir chez toi les pauvres sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement, ne pas te dérober à ton semblable ? 
Alors ta lumière jaillira comme l’aurore, et tes forces reviendront vite. Devant toi marchera ta justice, et la gloire du Seigneur fermera la marche. 
Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ; si tu cries, il dira : « Me voici. » 

 

 

Pour lire les textes du jour, rendez-vous sur l'AELF   

 

Méditation proposée par le P. Daniel Auguié

Le jeûne qui plait au Seigneur c'est de vivre, en pratique, la miséricorde : cette manière d'aimer qui manifeste à l'autre que j'ai de l'intérêt pour lui, pour ce qu'il vit, pour les soucis qu'ils portent lourdement. Ce passage nous renvoi aux œuvres de miséricordes corporelles signalées par le Pape François dans la Lettre du Jubilé (elles nous sont redites en Matthieu 25). Notre démarche de foi ne peut se contenter de prières et de célébrations, si belles soient-elles ; elle doit s'inscrire dans la justesse de notre manière de vivre et d'être proche de ceux qui sont dans le besoin.

Orientation pour la journée : je réfléchi comment je vais pouvoir m'ajuster (vivre dans la justice, c’est-à-dire aimer concrètement) à ce que Dieu veut pour moi et pour le monde. Dans l'actualité du monde, je repère les points de fractures qui méritent la lumière, la paix, etc. J'en fais mon intention de prière et j'essaye de trouver un geste concret à mettre en œuvre.